DEGIRO Avis : notre analyse détaillée et 49 témoignages clients

Vous êtes : Débutant. Client de ce courtier depuis : 2 mois.

Utilisation du courtier : 2 ordres par mois pour Investissement.

Marchés et véhicules d'investissement utilisés : Actions SRD Obligations Trackers Sicavs Warrants Options Forex

Services du courtier utilisés : Passage d'ordres Analyses Conseils Outils de formation Outils spécifiques 

Facilité/rapidité de passage des ordres :
Richesse/diversité des outils proposés :
Richesse des infos et bases de données :
Compétitivité des tarifs :
Qualité/disponibilité du service client :

Avis :
Récompenses, prix attractifs, j'ai récemment ouvert un compte sur DEGIRO. Il est à présent actif mais m'aura fallu près de 3 semaines. Ils ont des délais de vérification longs. Pour activer le compte à l'ouverture, ils demandent un virement minimal sur un compte dont ils vous donnent le RIB. L'information n'étant pas claire, il m'a semblé que ce RIB était celui de mon nouveau compte DEGIRO, (attention ce n'est pas le cas !). J'y ai donc fais 3 gros transferts à qq jours d'intervalles pour reprendre mes placements dès que possible. Et puis rien n'apparait sur mon compte. Après 10 jours d'attente j'appelle leur numéro d'urgence. Les ennuis commencent. J'explique la situation et la personne m'explique que ces fonds ont été rejetés vers mon compte émetteur, qu'il n'y avait plus qu'à attendre. Donc j'attends, 1 semaine de plus. Toujours rien. Je rappelle, même réponse. Je contacte ma banque qui me confirme n'avoir enregistré aucune opération entrante de leur part. Je décide de leur faire un e-mail car je commence à m'interroger sur mes interlocuteurs du service téléphonique. Plusieurs jours après, une réponse simple avec mon nom écorché, 5 lignes, plusieurs fautes d’orthographe. Je commence à réaliser la situation et je les appelle de nouveau. Même réponse. Nous sommes à plus de 3 semaines et les fonds ne reviennent toujours pas. Les transferts n'ont pourtant jamais dépassé 48h ouvrés. Je m’aperçois qu'ils ont une procédure de réclamation. Je la lis. L’e-mail apparait différent mais le no de téléphone est identique à celui du service client. Je comprends que mes interlocuteurs seront les mêmes que depuis le début et donc sans espoir, d'autant que leur procédure parle de 8 semaines d'attente pour un retour ! Peut-être plus, dit le document. Et que si la réponse ne nous plait pas, il faut écrire à une autorité néerlandaise dans les 3 mois et attendre. Et voilà, suivant ! Rien que ça devrait alerter une personne normale. Et cette fois le document ne dit même plus combien de temps. Je réalise que mes économies seront perdues. Je retourne voir ma banque pour leur expliquer ma situation. Ils décident d'écrire à leur comptabilité et de réclamer les virements faits par erreur, sans promesse de succès. Mais 3 jours après, DEGIRO recrédite mes économies sur mon compte. Il aura fallu qu’une grosse banque écrive à leur comptabilité pour qu'ils me restituent les fonds sans délais alors que je les leur demande depuis près de 4 semaines. Bilan: service client se comportant en mur et qui inspire méfiance (rassurant ni au téléphone ni à l’écrit), service réclamation qui n'en n'est pas un puisque ça retourne au même service client, des délais de traitements inacceptables voir même pas mentionnés quand il s'agit de leur autorité néerlandaise et je me suis même aperçu qu'ils n'assurent que 20 000 euros en cas de faillite, là où toutes les banques en ligne qui font du courtage n'assurent jamais moins de 70000 euros. L’incident a été révélateur pour moi. Résultat: je les quitte et ferme ce compte. Rappel: comme pour tous les sites internet qui cassent les prix, DEGIRO n’échappe pas à cette règle sans exception. On est toujours content à la souscription. Plus tard et à coup sûr, on inonde la toile de plaintes déplorant des pratiques sauvages. Devant l’éloge des sites spécialisés (rémunérés ? y ont-ils eux-mêmes leurs économies ?) et l’appât du gain, ce n’est chaque fois que trop tard qu’on réalise les postes vitaux sur lesquels ces fournisseurs low-costs font l’impasse.